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Catégorie : Actualités
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Publication : mardi 10 octobre 2023 15:12
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Écrit par Judith Raoul-Duval
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Baptisé Polymor-FENCE, ce projet s’intéressera spécifiquement aux clôtures des centrales photovoltaïques. Si la décarbonation de nos sociétés implique le développement massif de ces équipements, et par conséquent l’installation d’un nombre croissant de clôtures autour d’elles, il faut que les impacts écologiques de ces clôtures puissent être correctement évalués, pour qu’ils soient à terme pleinement pris en compte à toutes les étapes de développement des installations photovoltaïques :
- dès la phase de planification territoriale (SRADDET, SCoT, PLUi) ;
- lors de la conception des projets (études d’impact) ;
- et tout au long du cycle de vie des centrales, notamment via le suivi de l’efficacité des mesures environnementales décidées dans le cadre de la séquence ERC (éviter, réduire, compenser).
Le projet de recherche vise à construire des méthodes et des outils d’évaluation en s’appuyant sur deux grandes briques technologiques :
- L’analyse automatisée, notamment par IA, de données satellites et aériennes et de photos prises au sol, afin de localiser les clôtures et de déterminer leur typologie. L’un des enjeux du projet est en effet d’évaluer les impacts des clôtures en fonction des différentes formes qu’elles peuvent prendre et de leurs modalités d’installation.
- L’utilisation d’outils de modélisation écologique (notamment SimOïko, notre logiciel de simulation de la vie des espèces) afin de mesurer les effets des clôtures sur les continuités écologiques et les dynamiques démographiques.
Le projet porté par TerrOïko vient d’être sélectionné par l’ADEME et va être mener aux côtés du cabinet X-AEQUO et du Laboratoire Image, Ville, Environnement (LIVE). Les résultats qui sortiront du projet pourront in fine être transférés à la plupart des activités ayant l’usage de clôtures (transport, sécurité, sûreté, etc.).
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Catégorie : Actualités
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Publication : vendredi 6 octobre 2023 09:46
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Écrit par Judith Raoul-Duval
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Ce deuxième Atlas de l’Anthropocène s’arrête en particulier sur la question de l’occupation des sols. La thématique est emblématique puisque le sol est une ressource limitée, son occupation a toujours traduit des choix de société qu’il nous faut à présent penser à l’aune des enjeux environnementaux. L’Atlas de l’IGN permet de prendre du recul sur les choix passés de l’occupation du sol : reconquête forestière, aménagement des fleuves, remembrement agricole, aménagement urbain, etc. Des opérations d’ampleur identiques sont à présent à mener par le gouvernement et les acteurs locaux pour adapter les territoires aux bouleversements écologiques. L’obligation du « zéro artificialisation nette » (ZAN), prévue par la loi Climat et résilience, en est un exemple illustratif. Pour éviter de piloter les transitions en aveugle et ne pas entrer dans des controverses d’interprétations des situations, il faut des données de base solides et objectives. Dans ce contexte, le support visuel qu’est la carte est un outil de médiation utile.
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